Dans aucun pays du monde, les dispositions légales pour l’utilisation de lubrifiants dans l’industrie alimentaire ne sont si contraignantes qu’aux Etats Unis. Les certifications des lubrifiants est donnée là-bas par deux administrations:
- La FDA (Food and Drug Administration), une administration qui gère les produits alimentaires et les produits pharmaceutiques, établit une liste de produits qui, à faible concentration, peuvent être en contact direct avec des produits alimentaires. Les additifs des lubrifiants doivent se soumettre et satisfaire à cette règle : 21 CFR 178.3570 .
- LA USDA (United States Departement of Agriculture), le ministère de l’agriculture, elle vérifie que les lubrifiant sont „alimentaires“ et donne l’autorisation. Les lubrifiants qui peuvent être en contact alimentaire fortuit recoivent la certification H1 s’ils ne contiennent que des produits qui satisfassent à la règle de la FDA 21 CFR 178.3570. Les autres lubrifiants obtiennent une autorisation H2.
Aux Etats Unis, là où un contact avec les denrées alimentaires ne peut être techniquement évité, seul les produits possédant l’agrément USDA H1 peuvent être utilisés.
En Allemagne, l’utilisation des lubrifiants dans l’industrie alimentaire est régie par les réglementations suivantes:
- §§ 5,31 de la loi sur les produits alimentaires (LMBG) du 15.08.1974 (BGBl. Teil I., 95, S.1945 (1974)). Cette loi défini le lubrifiant comme un « objet ou produit fini ». La loi interdit que des objets entre en contact avec les aliments « sauf exception ou il techniquement impossible de faire autrement et qu’il n’y a aucune conséquence du point de vue olfactif, gustatif et susceptible de nuire à la santé humaine ». Cette expression n’est pas très claire.
- Le DAB (deutsches Arzneibuch) équivalent à la FDA, qui attribue des critères de pureté, cependant uniquement pour les huiles blanches médicinales et les vaselines qui sont considérées comme neutre du point du vue gustatif, olfactif et pour la santé.
- L’ordonnance sur l’hygiène des produits alimentaires (LMHV) du 8.2.98 (Anlage 1), qui contraint tous les producteurs de produits alimentaires d’analyser toutes les procédures de fabrication et de mettre en place un système de prévention HACCP. Par ce biais les dangers peuvent être mis à jour, la sécurité des produits est améliorée. Ceci n’a qu’une action indirecte sur les lubrifiants. (HACCP = Hazard Analysis and Critical Control Points).
Concernant les composants synthétiques et les additifs, il n’y a pas de règle légale précise, comme c’est par exemple le cas pour les matières plastiques. Le législateur devrait toutefois prévoir d’initier quelques textes.
La directive de l’Union Européenne 89/392 oblige le fabricant de machines destinées aux produits alimentaires de construite ses machines de telle manière que le lubrifiant ne puisse pas entrer en contact avec le produit alimentaire.
Avec l’utilisation de lubrifiants spéciaux pour l’industrie alimentaire, le danger d’introduire un risque quelconque à cause du lubrifiant est sensiblement réduit, car les lubrifiants traditionnels peuvent être suspectés étant donné que certains composants peuvent contenir des produits néfastes pour la santé (additifs EP par exemple, soufre, etc..). De telle manière l’on a autorisé de manière contrôlée, dans pratiquement tous les pays du monde, d’utiliser les hydrocarbures minéraux appelés huiles médicinales blanches ou huiles de paraffine dans l’industrie alimentaire. Les expériences des dernières années laissent planer le doute de la non toxicité des hydrocarbures minéraux de telle manière que le gouvernement britannique a en 1989 émis l’intention d’interdire l’utilisation de ces produits s’ils entrent en contact avec les produits alimentaires. Il a été demandé aux industriels d’éviter l’utilisation d’hydrocarbures minéraux, là ou il pourrait y avoir un contact avec les denrées alimentaires.
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